Joueurs d’échecs

Loin de toi, loin de moi-même,
Plus de quatre mille kilomètres nous séparent…
Tu transcendes le temps et l’espace pour me rejoindre,
Tu n’es plus un objet, tu es un mythe…
Tu es chose et âme à la fois,
Peu à peu tu t’humanise…

Jeune, adulée, épanouie, tu évolues;
Tu te renouvelles comme le Phoenix ,
Tu es résurection,
Ton visage est toujours vierge et beau…
Eternellement première, même abandonnée,
Tu es vivante, toujours…
Que dire de toi ma bien-aimée, ma palette ?

Foyer Sacerdotal Paris ce 22.11.93