Histoire d’une Nation, Sursaut pour l’indépendance, Révolution du Cèdre, soulèvement national

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Histoire d’une Nation, Sursaut pour l’indépendance, Révolution du Cèdre, soulèvement national

Une Grande Oeuvre… Huile sur toile, 200 x 151 cm, 2005

Une grande fête, céleste et terrestre.

Sur le fond azuré d’un beau ciel d’Orient, les pavillons, les étendants, les drapeaux portant le cèdre, le vert, le blanc et le rouge, emblème national, une valse féerique d’une grande beauté s’exécute…
Et sur terre un rassemblement humain sans précédent, nous plonge dans l’émotion.
Vieux, nourissons, enfants, jeunes… de tous les âges, hommes et femmes… enfants de cette patrie unique qu’est le Liban.
Nous sommes à Beyrouth… sur le campus même de la première Faculté de droit au monde.

Les gens affluent sur cette place, comme un fleuve, fleuve humain dont les sources sont reparties sur tout le territoire…
Les vagues humaines qui se confondent avec celles de la méditerrané qui est en face.
Le monde entier nous regarde stupéfait. Les dimensions de nos frontières terrestres de notre sol national ont dépassé toutes les frontières terrestres pour atteindre les coeurs des uns l’esprit et les sentiments des autres,… la conscience de toute l’existence… les prières de nos saints, les bases de notre grande civilisation qui remonte à plus de six mille ans.
Place des martyrs, ruche d’abeilles dans ce vaste monde, où plutôt un vaste monde dans cet essaim d’abeilles… ici, c’est la vie qui bouillonne et déborde… afin de contaminer ce monde inerte dans cette région endormie depuis des siècles…

Une composition mouvementée

Une construction où légendes et allégories se complètent. Un mouvement humain s’harmonise et accompagne l’autre, celui des lignes et des couleurs. Les drapeaux ont leur calligraphie et leur présence. On dirait deux toiles superposées vues en transparence et se complètent. A gauche et à droite se trouvent deux symboles religieux : Une mosquée et une église. Le centre pittoresque de Beyrouth « Saifi Village » célèbre aussi la fête. Le port, le palais gouvernemental, des quartiers de la capitale, pont, édifices etc… toute la côte se prolongeant vers le Nord, la Montagne libanaise est couronnée par le mont Sannine aux neiges éternelles.

Les étendards se perdent dans l’horizon lointain, les rouges aux nuances différentes, les blancs, les bleus et les gris dominent l’œuvre. C’est un vrai hymne à la joie, l’espérance, le patriotisme, une révolution spectaculaire des cèdres.

La pâte coule en abondance, une richesse de matière du modelé… la matière inerte se transforme en corps chaleureux et vivant ; ce qui fait de cette peinture une vraie oeuvre d’art, un poème.

Une vie révolutionnaire, contagieuse, épidémique, une révolution humaine pleine d’amour, de pureté, d’innocence qui traversera toutes les frontières… et comme nos aïeux ont semé dans l’univers l’alphabet, nous sèmerons nos actes révolutionnaires dans ce monde pour le libérer.

Joseph Matar