La Bonne Nouvelle d’après Saint Mathieu – 2010
Le texte n’en est pas terrestre ; ce n’est pas une histoire que l’on connait. Les évangélistes n’ont pas été que des historiens : leur œuvre est une prière poétique et céleste. C’est une flamme spirituelle pleine de vie…
C’est un souffle éternel et annonciateur…
Ce n’est pas l’ordinaire histoire d’un homme : on ne peut la comparer à aucun autre événement, mais elle est devenue une épopée divine.
Même si Mathieu, précédemment collecteur des impôts romains, tenait un bureau d’affaires bien ordonné (marc 2/14) et que son évangile se ressent de son goût de l’ordre des faits rapportés.
Les évangélistes se voyaient dicté le message céleste : ici, Mathieu en état d’extase laisse les anges lui orienter la main.
A l’intérieur d’une première sphère centrale les chérubins et les séraphins bouillonnent telle une pâte vivante qui respire.
Le message se prépare pour être projeté dans le futur dans d’autres sphères de la vie de tous les jours…
Saint Mathieu est assis, écoutant dans la sphère des anges, en état d’écoute ; sa main est en relation directe avec le ciel et se ment comme toute seule, pour transmettre aux foules de l’avenir, le message du Seigneur.
Le mouvement est circulaire, continuant les mouvements du cosmos et évoluant aussi harmonieusement.
Une pluie de lumières spirituelles tombe du ciel et baigne la toile en mysticisme et sainteté.
Joseph Matar