Le drapeau du Liban en Triptyque

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Le Drapeau Du Liban en triptyque

Brahma, le grand architecte du monde qui produit l’ordre et l’harmonie.
Vishnu, ce sauveur, ce libérateur éveilleur de la vie en sommeil et
Shiva, celui qui bénit la vie sommeillante éveillée par Vishnu et qui l’élève vers les hauteurs aux quelles on peut parvenir etc. ce sont les trois aspects divins que possède Brahma, qui est Un.
Des périodes de fêtes leurs sont dédiées en Inde… en hiver, au printemps etc…

Dans le Christianisme:
Dieu le Père tout Puissant, Créateur du temps, de l’Espace, du Cosmos et de toute l’existence physique et animée…
Le Fils, ce Logos vivant et miséricordieux qui versa son sang par amour de l’humanité et qui est son Rédempteur…
Le Saint Esprit, qui est le divin Amour, qui est le moi futur.

En peinture, surtout depuis le moyen âge et dans l’art byzantin on réalisa de nombreux tryptiques : oeuvre en trois panneaux dont les deux externes se replient sur le panneau central. En sculpture aussi…

En littérature, en musique, théâtre… toute oeuvre composé de trois parties, actes, scènes… En peinture, les tryptiques étaient réalisés en hauteur et de différentes dimensions, de la miniature au monumental…

Les sujets le plus souvent étaient d’ordre religieux, de l’art sacré. Dans l’oeuvre ici présente, le tryptique est dans le sens de la largeur.

Le sujet est aussi des plus sacrés, thème national et patriotique, soulèvement national…
La toile centrale où domine le blanc, le bleu, le gris, le vert… représente Cornet el Saouda le plus haut sommet du Liban, aux neiges éternelles. Sur la chaîne Ouest : Dahr el Kadib. C’est le blanc du drapeau National des vagues enneigées où se trouvent une falaise, des terrasses, un petit village… et au centre les cèdres… une forêt, mais aussi un seul arbre…
La pâte colorée coule généreusement et prend forme se modulant et emboîtant les saillies de la montagne. Un jeu d’une grande prouesse et virtuosité très sereine.

La hauteur est d’un mètre et la largeur en est 210cm. Quant aux deux autres aux dominantes rouges, oranges et qui encadrent la toile centrale, elles ont la même longueur et 60cm de large.

Elles sont toutes les deux très mouvementées, dans la première, on voit Baalbeck-Héliopolis à droite, à gauche la Citadelle de Byblos et le port Phénicien.

Ce qui unit l’ensemble se sont les drapeaux, le mouvement des lignes circulant dans l’oeuvre et captant l’observation… une foule nombreuse donna vie, présence et expression… Les deux toiles sont presque monochromes tout en étant riches en teintes, matières, et dynamisme.

Dans la seconde toile, c’est Beit Eldine à gauche qui fait la diagonale avec Héliopolis, au centre c’est le monument des martyrs, à droite le grand Sérail et l’église de Saint Jean Baptiste. Tout est harmonisé par le mouvement humain et des drapeaux qui tourbillonnent dans l’oeuvre… ce tryptique forme notre drapeau et représente nos couleurs…

Joseph MATAR