Face aux Mystères…

Face aux mystères … je me sens un éternel apprenti… connaître est un acte de l’intelligence. Un besoin… la connaissance est ouverte à tout être. Connaître est neutre ; par le savoir on domine… connaître, c’est devenir autrui, tout en restant soi-même… connaître le monde physique par la science, la recherche…

Connaître Dieu par la contemplation orientée par l’amour, la vérité, le respect…

Notre civilisation doit assumer ses responsabilités en face du futur. L’homme est comme l’argile du potier : il est malléable, et évolue avec le monde transformable… ‘Refaire’ l’homme sans Dieu, c’est le supprimer. Dieu est né dans la pensée de l’homme. Les lumières viennent d’ailleurs… et les Lumières qui émanent de l’âme….

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L’homme artiste universel…

Mondialiser l’art avant la mondialisation. Le Créateur a laissé son empreinte dans ce monde admirable, son œuvre… rien n’est inutile… qu’on supprime une seule chose et toute la structure s’effondrera… Dans l’œuvre du Dieu Créateur… aussi bien que dans l’œuvre artistique, c’est l’effet final qui compte… on ne peut rien enlever, ni ajouter sans déséquilibrer la composition.

La première œuvre d’art, c’est l’univers à l’image de son Créateur, ce Compositeur parfait…

L’artiste, comme le Créateur, est présent dans son œuvre ; l’élan de son génie nous enflamme, nous trouble et nous rend muets d’admiration. Les scènes qui se passent sur terre, l’ont été dans le cosmos, le domaine du divin… ce Dieu qui peut, qui veut, qui sait rendre son œuvre semblable à lui le plus possible… cette œuvre où des parties sont visibles… et d’autres invisibles…

La carrière artistique est des plus difficiles si l’on suppose que carrière il y a.

L’art en tant que création et poésie, le vrai art est le fruit d’une communion sincère et vivante de l’homme artiste avec son milieu c’est-à-dire l’univers physique, hommes, nature, l’existence entière…et l’univers spirituel dans le sens le plus large… qui se révèle à lui en imaginations, conceptions, compositions grandioses qui font que l’artiste et le ‘voyant’ soient saisis par l’émotion …

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La forme prendra vie après être construite par l’artiste, passant d’une synthèse à une création, ce qui suppose plusieurs opérations visuelles, mentales, imagination…, sensation, abstraction. Afin que l’esprit pénètre la forme, pétrisse la matière et en fasse une autre, éthérisée, spirituelle, communicative, avec la force de l’inspiration et le cœur d’un poète, afin que l’image soit transmise à l’âme.

Joseph Matar a le soleil qui brille en son âme… son œuvre est un hymne au soleil à la lumière. La réalité devient esprit, le rayonnement de l’âme, aimer et connaître le matériau de son travail, ouvrier, artisan, artiste.

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Dialoguer avec la lumière et en devenir ivre… c’est mon cas… je suis drogué par l’Art, la peinture… la création, tirer du plus profond de moi les mondes nouveaux, inédits… je n’ai jamais peint dans l’esprit de vendre…

Je peins, car dans mes gènes il y a ce feu, cette flamme qu’on appelle ‘inspiration’ ou ‘génie’, ‘poésie’ etc… c’est ma façon de vivre passionné par amour de mon œuvre ma façon dynamique d’agir, révolutionnaire, bouillonnante… je peins comme j’écris, comme je respire, comme je rêve etc…

Comme je dialogue avec Dieu, la Vierge etc… les anges comme le besoin d’aimer.

Dans ma traversée terrestre… cosmique… je fais ce que Dieu faisait… avant et après la création… L’homme aidé par le ciel… les idées qui délivrent et celles qui dévorent… L’œuvre épique que je réalise actuellement, amour de l’artiste pour son œuvre … du créateur pour le crée… du père au fils…

L’amour est né dans le cœur de l’homme.

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L’homme est entièrement mêlé, engagé, dans la nature, dans tous ses éléments bourdonnant d’activités : il se régénère se refait, se recrée… remplissant de vie la totalité de la nature.

L’homme c’est la conscience de la nature ; en la maltraitant, il se détruit lui-même.

Celui qui ne fait rien est paresseux, nonchalant, s’use à ne rien faire, celui qui œuvre, travaille activement, se régénère et se remplit de vie. Le temps, il ne faut jamais le perdre ; jeunes ou vieux, il faut être utile, pas de vieillesses inutiles…
Celui qui donne doit toujours donner.

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Drogué, oui et comment ?

Drogué par l’art, par la peinture, elle circule en ses veines, comme l’air en ses poumons…

Je peux dire que c’est vraiment son moyen d’expression pour le contenu d’une âme riche, une mine d’or qu’on ne peut jamais explorer à fond. C’est une source de dons qui se renouvellent sans interruption, pas moyen de le soigner, sinon augmenter la dose poétique et enivrante.

Il peint, comme il respire, comme il vit, l’artificiel n’a pas de place dans son existence.

Ce qui le passionne, c’est l’œuvre qui voit le jour, qui prend forme, qui naît entre ses mains et qui existe indépendante de son créateur. La passion dynamique se reflète en sa vie, en son œuvre, dans ses gènes où souffle des tempêtes très individuelles de son génie. Peindre, comme boire, écrire, respirer, vivre… je n’emploie pas le mot dormir, car le repos, il ne le connaît pas.

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Pour qu’un chef d’œuvre naisse… que de formation, de génie, de fatigue, d’audace, d’enthousiasme et d’amour etc…
Le vrai champ de bataille est en nous même, en notre âme ; c’est là où le génie vit son drame, qui est en nous tous…
L’esprit du créateur (poète, peintre, etc…) se transforme en esprit de dieux… enfant des sphères lumineuses, porteur de lumière… Marie, notre aurore… Marie reine du Liban…

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Chaque touche raconte son histoire, vécue, saisie, sentie… en ses dimensions, une expérience personnelle qui ouvre les portes de son âme, cet univers où brille des milliers d’étoiles dans ce ciel intérieur. Joseph Matar sait donner de nouvelles formes à ce qui nous est propre. L’œuvre c’est comme la vie, elle suppose une unité dans la conception, dans les expériences nouvelles… pour aboutir à une nouvelle vision du monde.

Tout est exprimé et vécu ici, sous un angle personnel, sa manière à lui, où respirent les atmosphères de liberté…
– Tout être aimerait faire ‘une première’, un livre, une exposition, etc… n’importe quoi se croyant artiste, créateur ?
– Saisir harmoniser les relations en une œuvre. L’homme ‘connaissant’ c’est l’homme qui agit, les couleurs, les formes, lignes, etc…et l’artiste sont tissés et fondues en son âme.
– Le moi sage et connaissant qui produit, c’est le moi en action… l’origine des œuvres réside dans les profondeurs de l’âme.
– Le contenu du monde, de l’existence, ce monde d’éléments… de cohésions, de lien, il l’exprime avec passion et poésie.
Il participe tout entier, par tous ses ‘moi’, son amour, ses forces, sa vie spirituelle et physique, à la construction de son monde…

Joseph Matar spiritualise sa perception, universalisant son individualisme pour agir. Il faut connaître : par la connaissance, on transforme le monde, commençant par se transformer soi-même.
L’homme est à l’origine de toutes les évaluations : sa valeur est absolue, la plus élevée. Ne peut comprendre et estimer cette valeur que celui qui comprend ce qu’est la liberté.

Universaliser son moi… tout son être… soleil spirituel, créations nouvelles, universaliser son moi, son être.

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La beauté est participation, comme le moi qui lui aussi est participation.

La beauté est difficile à atteindre… le beau est dur à produire… beauté des formes, beauté de la vie… atteindre le beau à travers l’art… la besogne est dure, et ces producteurs de toiles et d’images qui n’ont aucune formation et dont l’âme est vide, sont nombreux aujourd’hui. Joseph Matar nous élève vers la Lumière ; le soleil de midi luit à l’aube de son œuvre, son testament. Ses couleurs, en plus de la forme, plans, touches etc… ont leur sonorité, leur musique ; c’est la fusion de l’âme et du corps, de la matière et du spirituel imprégnés par le souffle divin qui souffle en toute œuvre.

La nature œuvre de Dieu est neutre et elle est belle… vue à travers l’homme, elle prend ses dimensions et ses formes et se transforme en idées, couleurs, en une œuvre d’art. Sur le plan culturel ; ‘évoluer’ est une révolte continue… comme les lois éternelles et durables gouvernant le cosmos – évolution oui, mais pas de négation. On ne peut pas créer par la négation. La vie, activité divine, une touche, une ligne, une couleur… sont chargées du sacré, du divin…

Poète, il contemple le beau, le médite, le sent, son âme d’anticipateur est remplie par l’amour du beau, chaque touche, participe et exprime l’émotion de son âme.

L’angoisse n’a pas de place dans son œuvre, mais plutôt le frémissement de la vie intérieure.
L’âme du peintre, s’associant à l’âme universelle, pétrit par l’amour.

Il peint même ce qui n’est pas encore pensé… sa volonté de créer est animée par l’amour ; le dynamisme de cet être infatigable, bouillonnant, audacieux… nous retient.

Sa peinture est prière…etc chaque touche, chaque couleur, sont chant d’angélus.

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Citoyen d’un univers sans frontières, transparent et pur… celui de la lumière.

Citoyen de ce cosmos vivant cosmos d’amour et de passion. Feu transparent de la lumière, des couleurs où son âme se plonge et où il est dissous. Lui et ses figures se baignent dans une atmosphère, mystique, transparente où règne une lumière toute individuelle ; des rives terrestres où nous sommes incarnés, vers le cosmos qui le passionne ; il fait que les forces de la terre, font de la lumière du soleil, de l’or sur terre… il saisit les réalités de tous les jours pour exprimer toute l’intimité avec sa touche riche et sincère. Chez lui, on voit, on sent l’invisible…

– signification spirituelle dans son expression
– la maison de l’humanité qui se construit peu à peu à travers le temps et que peuplent les œuvres d’Art.
– l’Art, le vrai, loin d’être de pure curiosité, habileté, technique etc… c’est l’expression d’un moi supérieur…
– le royaume des cieux doit commencer par être en nous…
– créateurs de mythes visuels, spirituels intensifiant la vie… impressionnants.
– les émotions, il nous exalte.
– pouvoir vivifiant de ses œuvres.
– magicien de la lumière, écrire de la lumière, communiquer l’étincelle de vie…

Son œuvre, saturée de lumière explose en couleurs, une manifestation éblouissante de la vie, éclatante de chaleur, une vision toute personnelle, une faculté de perception… une volonté d’expression, une capacité dans l’exécution.

Sa ligne créatrice est toute virtuosité. Il est présent dans son œuvre comme le divin de sa création…. En plus du talent, des dons, de la volonté créatrice, de l’inspiration, de mystère qui l’entoure…etc il tient du génie divin ce qui le rend plus poète, imagination colossale …

L’ami des lumières, parenté entre l’œuvre et le créateur, le chaos des origines… œuvres de ses ‘moi’.

Joseph Matar
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