Colère – Guerre de Juillet
En ce mois de juillet, Mars le dieu de la guerre
Ajoute en sa fournaise des terreurs incendiaires.
Les routes se transforment en de profonds cratères.
Les rejetons d’Isaac dotés d’une technologie meurtrière
Se déchaînent sans pitié, par la rage, aveuglés
Lançant leurs ardents mortiers en doublés, centuplés…
Un terrorisme d’Etat, inégal en feu, en barbarie
Exécutant avec fureur des massacres, … des tueries,
Sur une terre sainte, Foyer Céleste, Eden du Créateur.
Croient-ils pouvoir isoler et détruire notre Liban libérateur?
Nos six mille ans d’histoire, de gloire, de civilisation :
De l’alphabet à la pensée, jusqu’à l’actuelle évolution :
Depuis Mohkos jusqu’à l’ordinateur, et tout le progrès de la science
Thalès, Zénon, Euclide, Pythagore, Sanchoniathon et la Renaissance.
L’Europe enfant chérie de Tyr, Asie, Afrique, Amérique…
Ils s’acharnent sur nous la patrie de Jésus, si sainte, si féerique
Des averses de feux, orages et typhons… tremblements
Leurs chasseurs sèment l’effroi et les bombardements.
Vrai Caïn enragé, coléreux, violent… et furieux
Il se lance contre des frères leur infligeant un trépas douloureux.
Ponts disloqués, structures en tranchées transformées
Edifices rasés, terres brûlées et enflammées
Colonnes de fumées, ruines, flammes ravageantes.
Leurs chevaliers de la mort célèbrent une fête sanglante.
La mort ne leur est rien et la terreur gratuitement réalisée.
Humains déchiquetés, brûlés,… martyrisés.
Scènes d’horreurs très variées et indicibles ;
Ces criminels casseurs n’épargnent ni le visible ni l’invisible ;
Leurs actes par le sang et la rage sont signés.
Les souffrants, suppliciés ou brûlés, à peine sont soignés…
Incendies et ravages, surtout des destructions
Au rythme violent de leur aviation.
Leurs avions, fleurons de technologie, de performance
de l’Occident, crachent du ciel le feu l’incandescence,
Sillonnant notre espace, violant notre atmosphère
Au mépris de nos Saints, nos hymnes, nos prières…
Pays de la Vierge chérie, et de nos cèdres millénaires…
Fils du Liban, et enfants du soleil, ô mes frères
Le piège avait été prévu, ce complot est très clair.
Notre Liban, objet d’amour, de printemps, de prière
Notre Liban, exemple convivial de vie communautaire.
Notre Liban, objet d’amour, de salut, grâce planétaire.
Pour l’héritage d’Abraham ce vieux Patriarche
posséder Jérusalem, dit-on céleste, le temple et l’arche
et les tableaux de la loi, et le patrimoine prophètes et prophéties,
Jacob, Joseph, Moïse, Salomon… jusqu’au Messie
ce nouveau point dans l’œuvre du Créateur et de la Création :
Il y eut l’avant, et l’après, nouvel élan en préparation.
Ne vous querellez plus, le Christ par son sacrifice
Vient d’effacer les traces de sang de son édifice.
Nous sommes tous des frères quelle que soit la couleur,
Nous sommes vos égaux, en droit, en pensée, libres et libérateurs.
Notre assemblée ce n’est pas une caste : elle est universelle
Plus de discrimination, une assemblée d’amour, et de paix éternelle.
Mon chemin c’est la vie, la justice, la source ; la lumière,
Il ne fallait pas toucher au tigre qui semblait dormir
Comme un aveugle il s’est jeté et de nous il fit sont point de mire
Pour deux de ses soldats que nous leurs avions pris
Ils en ont perdu cent, et par la haine nous fûmes surpris
Nos héros, nos martyrs, nos ruines… se comptent par milliers
Leurs avions ont pilonné ; immeubles, enfants vergers… et tout le système routier
Cana au Sud-Liban, sainte terre et bénite
Où Jésus fit le miracle du vin à la demande de Marie ma favorite
Tout le sud de Beyrouth a croulé sous leurs bombes incendiaires
Plus d’un million ont fuit vers des familles hospitalières,
Ils sont le peuple élu! Mais pour nous des damnés
Les seuls élus de la planète sont ceux qui aiment et pardonnent: Les Libanais.
Nos héros les ont tenus durant un mois et ils ont semé
La panique dans leurs villes et leur puissante armée,
Le monde entier s’est mis de la partie et a protesté :
Faut-il que le Liban soit constamment soumis et déchiqueté ?
Quant au grand géant arabe, impuissant, les a regardé faire
Il faut que l’Occident avec nous vienne en aide, en frère
Les soi-disant arabes ; rois, sultans, émirs, présidents
Sont des ignares, nuls, comploteurs sans précédant
Nous voulons un Liban, plus fort, uni et prospère
Nous refusons, les massacres, les destructions, la guerre.
Joseph Matar
Tous droits réservés pour tous pays
© Copyright LebanonArt