Lena

Lena painting

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Isolée ce soir, pour le dernier départ vers l’éternel silence.
Dans l’espace infini la voix de Dieu résonne en permanence.
La voix de Dieu, un élixir qui réjouit tous les cœurs
Cette boisson divine ajoute de la vigueur et de la fraicheur
Lena, appelée, vient de nous quitter sans faire ses derniers adieux
Sur les rayons solaires, emportée par des anges radieux.
Un chemin semé de roses par l’aimable époux, des chants d’amour, de poèmes
Seule elle affronta la Covid. L’espoir était sa passion, son emblème,
Mystérieusement, elle s’est envolée soutenue par les séraphins aux ailes dorées,
Vers ce paradis, vers la Vierge, mère du Créateur, le Christ, l’adoré.

Les humains sur terre sont écrasés par l’obscurité de la matière
Au Paradis, Lena s’est vue inondée par l’éclat des lumières.
La transparence, les âmes, la pureté, la vérité, la compassion.
La sainteté, la contemplation, l’émotion, la bonté, la passion.
Lena, perle précieuse, femme chérie, flamme d’amour, humble
Lena, fleur immortelle, étoile du Nord, cœur d’or, simple
Lena, goutte de rosée, pluie de fleurs, esprit fraternel
Lena, poème symphonique, songe d’une nuit d’été, printemps éternel
Lena, conseillère, inspiratrice, de Souheil sa personnelle égérie
Dans l’ombre familiale, intimement, elle vivait avec coquetterie.
Souheil, ce Poète humaniste, courageux, bon et clairvoyant
Avec qui elle partagea la vie et l’amour attrayant
L’affection, les sacrifices, le dévouement, l’entière existence
Furent vécus intelligemment, maitrisés, grâce à ses compétences.
Lena était la seule présence féminine en cette famille,
Et comme dans la Sainte Trinité, le Père, le Fils et l’Esprit habile.
Lena, tu nous quittas vers d’autres horizons plus lumineux
Tu resteras présente, ton souffle, ton empreinte, ta chaleur, loin de ce qui est épineux.
Les enfants et Souheil se sentaient par ton charme imbibés
Dans ce foyer géré par l’amour, peu de normes étaient prohibées.
Ta présence, tes yeux si beaux incitaient à la lecture
Ton Poète, affolé de ta grâce dégustait ta spirituelle nourriture
Yeux de biche où Souheil naviguait renouvelant sa jeunesse
Ce Poète passionné dans ta sphère déployait génie et prouesse.
Ton sourire si doux sur tes lèvres appelle les regards et le bonheur
Sourire! Quel don divin offert aux âmes nobles par le Créateur
Tes expressions, ta figure, ton caractère, toute ta noblesse
Ton souvenir, ta voix, tes pas, ta fragrance si agréable, ta sagesse.
Les amis, les parents qui ne veulent pas croire au départ, ni à la fatalité
Avec quelle rapidité se succèdent les forces du mal amenant vers la mortalité.

Oui, les forces de Satan désirant détruire l’œuvre du Tout-Puissant
Qui par sa Résurrection vainquit la mort et les désespoirs naissants.
Il sema l’espoir dans les cœurs des fidèles en leur divin sort.
Le Christianisme est un continuel développement, une expansion rapide, un essor
Une seconde au sein de Dieu équivaut à toute l’éternité ailleurs
Lena s’est associée à l’Esprit de Dieu, le Christ Notre Seigneur.
Ce n’est qu’un au revoir cher Souheil, même après une longue absence.
Le cycle de la Création est immuable, de Dieu, il en porte l’essence.
Notre foi est claire en la Lumière, la Vérité, le droit, la justice
Oui cher ami, les plaies les plus douloureuses, trouveront leurs cicatrices.

Joseph Matar – 2021 – LebanonArt