Prière
Y-a-t-il encore une sainte ou un saint
Siégeant heureux dans le royaume divin
A qui je n’ai adressé mes prières
Avec piété et une ferveur particulière,
Demandant à Madeleine qu’on nomme pécheresse
De m’associer à sa grâce, à ses promesses
A Aquilina de m’unir à toutes ses souffrances
Infligées par des barbares… dans son adolescence
A Rebecca, seule, affrontant son douloureux destin
Et de Lisieux, Thérèse qui offrit sa vie en poème
D’amour, en mélodie à celui qu’elle aime
Et suppliant Marie notre mère, Reine des cieux
Auréolée de lumières, vêtue d’un bleu précieux
Isabelle, Anne, Marina, mère Térésa… Bernadette
Etoiles au Paradis, fleurs sur la planète
Et les saints qui sont très nombreux
Les uns canonisés, les autres bienheureux
A eux tous sans exception je m’adresse
Vous priant mes saints patrons dans les détresses
Il me reste peu de temps, mon message
A mes frères se résume en moins d’une page
Ecrite avec passion sur le fronton de l’histoire
Du Liban. Nous aurons accès au paradis sans purgatoire
Jésus y est venu réalisant plus d’un miracle.
Terre de Dieu, le Dieu de la Création
T’a choisie, t’a privilégiée parmi les nations
A Cana, à Sidon et ailleurs dans cette Phénicie
Se sont réalisés, miraculeuses tant de Prophéties.
A Sarafand, près de Sidon, notre Saint Elie
a multiplié l’huile et le pain et rendu vie
au petit de la veuve qui l’avait hébergé
Et Jésus le redit au gens de Nazareth.
Le cantique des cantiques chante les bien aimée
Empruntant au Liban ses strophes passionnées
Les prophètes, les psaumes, évoquent les splendeurs
de ses monts, de ses cèdres, de ses fruits, de ses fleurs…
Moïse allait mourir et suppliait comme un enfant :
«laisse-moi m’approcher et voir ce beau Liban »
(Nahem ¼)
(Deutéronome 3/25)
Joseph Matar
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