Terra Nostra

Planète Terre,
Planète Mère,
Planète d’Amour
Les hommes te transforment
Les femmes te façonnent.

Les vagues de générations
qui racontent ton histoire
se succèdent
chacune
portant son écume,
chacune
portant sa magie
son avenir,
sa pensée,
ses secrets…

Planète Terre,
Planète Mère,
Planète d’Amour,
Garde mon secret
et murmure silencieusement
l’histoire de mes amours.

Quand la terre sombre est désertée par le soleil,
quand la lumière épouse les ténèbres de la matière,
afin que tout ne tombe point dans l’oubli,
l’intensité du mystère
fait que de la rencontre de l’ombre et de la lumière,
tu apparais éclatante de couleurs.

Spectacle unique et hors du temps !

Flots de lumière
faites naître et germer la vie…
Flots solaires
à travers vos rayons
j’écoule mes formes,
je déchaîne les éléments…
Tempêtes, orages, ouragans …

Lumière, berce mes dulcinées…
Lumière, ton rythme est ensorcelant.

Dans ton mystère
je me déploie,
je saisis ta matière,
et à travers la porte de mon âme,
je te façonne,
je te transforme…

Pour cette communion
entre Ciel et Terre,
je combats.

Je chante mes rêves,
mes autres “moi”,
homme,
créateur de vie,
créateur des Dieux…

Ton silence est Musique…
Musique
tu m’emportes,
tu m’enchantes…

J’entends ce silence harmonieux,
mon âme s’extasie,
et mon souffle coupé,
explose en poèmes colorés
sur le blanc d’une toile.

… Et dans ma tourmente,
je mélange
sons et notes,
teintes et nuances,
mélodies et couleurs
afin de respirer cette chaleur
humaine et divine à la fois.

Dans ma vision cosmique,
des oeuvres cosmiques…
Un manteau tissé par les rayons,
plus pur que le cristal,
plus clair que le soleil…
Une éternelle jeunesse,
d’une beauté inégale.

Dans ma vision cosmique,
au bord des galaxies,
je sens les battements de mon coeur…
Le silence laissé par ta voix,
me tue et me déséquilibre…
Mes visions sont pures et calmes
comme le Premier Matin.

Tu es divine,
Tu es unique,
la lune
dans toute sa splendeur,
humblement à tes pieds s’agenouille
Ton ombre pénètre mon corps…Sentiments,
passions,
poésies et folies,
à ton approche fondent.

Tu es divine,
Tu es unique,
harmonie
telle la musique,
telle ces rayons matinaux
où glissent les gouttes de rosée…

Les océans cosmiques
occupent un coin
dans l’océan de mon âme,
et ses flots parfumés
explosent sur les rivages de mon coeur.

…nous irons vers la postérité,
vers ce trône invisible,
vide,
où nous siègerons.

Navire, navire,
emporte-moi dans ta course,
emporte-moi à l’intérieur de moi.

Quelque part,
très loin
à l’Ouest,
dans les mines d’or,
tu es ma carrière
où je puise tout l’or de l’univers.

Carrière intarissable,
alimentée par ce fleuve divin
dont le nom m’échappe…
A tes pieds,
toutes les richesses du monde
où brille ce jaune métal…

Fascinante carrière,
éblouissante,
telle des milliers d’étoiles…

Cette nuit,
je me noie au clair de lune,
dans le firmament de tes yeux,
ivre de Vin, ivre d’Esprit…

Hélène, Marguerite, Astarté,
toutes déesses…
toutes grâces…
toutes mystères…
vous illuminez ma méditation dans ce jeu du sacré.

Hélène, Marguerite, Astarté,
comme mes rêves et mes ivresses
vous êtes pures et sacrées.

Ce bain de lune nous unit,
et l’ivresse m’enchante.

Joseph Matar
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