Effaçons la haine

Orgueil, envie, crime, violence… colère
Péchés capitaux vol, viol, meurtre… adultère,
Toutes les infractions, tous les péchés par le pardon s’effacent :
Le Paternel Seigneur est clément. Il est vie, Il est grâce ;
Tout regret est humain ; à tout instant, on peut renaître
Plus pur, plus fécond, plus sage et de soi un vrai maître…
En ce début du siècle du troisième millénaire,
Des nations gèrent les richesses, d’autres traînent les misères ;
Les unes évoluant en sciences, savoir, technologie, en puissance ;
D’autres se soumettent à Dieu et se livrent à la Providence.
C’est la même histoire depuis Caïn et Abel le rêveur :
L’un est indépendant, par son travail osa défier son créateur ;
L’autre, berger et poète, errant sur terre dirigeant ses moutons,
Satisfait de son sort, des données de sa raison,
Jusqu’au moment où Satan greffa dans les coeurs
Le pire des péchés. Pécher contre soi, c’est l’apogée du malheur.
Il injecta dans les coeurs de la race humaine
Un poison mortel ; à la place de l’amour, il mit la haine
Il y planta la haine, et cette haine si profonde
Est l’oeuvre de Lucifer qui veut détruire le monde.
Dans ce siècle, le premier du troisième millénaire,
La civilisation est si poussée, le savoir si légendaire,
L’homme atteignant dans tous les domaines des apogées
Sciences, arts, sainteté… Internet et que de projets !
Se voyant incapable d’agir quand la haine s’implante
Et tout espoir s’écroule quand l’amour s’absente.
Ce ne sont pas des humains qui le onze septembre
Du fleuron de la performance en ont fait des décombres,
Tuant, écrasant, déchiquetant des êtres innocents…
Des avions s’écrasant sur le front d’une civilisation
Grande, spectaculaire, qui nous laisse tous en admiration.
C’est la haine, qui fait d’un Etat voisin la cible
Une terre livrée à un tyran irréductible
L’Irak, terre et peuple subissent sans pitié cette dictature
Et une invasion programmée ne peut guérir leurs blessures
Babylone aux jardins suspendus, ton patrimoine est pillé
Babylone, O Sémiramis, O Beauté… tes vestiges sont souillés
Un arsenal unique en feu, en puissance, de l’Occident américain
Sema la mort, la destruction, un holocauste quotidien.
C’est la haine, toujours la haine qui fit de la femme
L’inégale de l’homme et ne peut accéder à ce qu’elle réclame.
C’est la haine qui bouillonne en Afghanistan en Bosnie
Où des êtres sont martyrisés, tout un peuple démuni.
Dans cette existence tout à une fin, du moins un commencement
Religions, civilisations, empires… même les commandements
L’Eternel, comme la vie est en perpétuelle évolution
Il refuse de l’esprit le blocage, et des êtres la soumission.
L’intégrisme, le fanatisme, existent en toutes les religions
Repoussons-les, ils font partie de la haine et point d’exception
Explosions, violences attentats suicidaires, terreurs
Ils ne mènent qu’a plus de haines, de rancoeurs de malheurs.
Que de misères en ce monde, de peines, d’idées maléfiques
Palestine, Soudan, Levant, l’Afrique chérie et la Sud Amérique.
Effacer la haine en nos coeurs enracinée, supprimer la violence
Vivre nos sublimes idéaux : liberté, égalité, fraternité…
Vivre notre humanisme en tolérance, pardon, charité
Tout ira mieux en ce monde et les jours seront splendides
Que les coeurs des grands redeviennent comme les enfants candides
Comme le coeur du petit de la crèche débordant d’amour
La haine n’aura plus de place, elle disparaît sans retour,
L’humain retrouvera ses sincères et vraies dimensions
Le repos de l’âme, la richesse, l’amitié, la compassion.

Joseph Matar
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