Un Nuage Meurtrier
Une colonne de fumée noire, grise et par endroit blanche
Une gigantesque éruption se déversant en avalanche
Un nuage tourbillonnant s’élevant dans l’atmosphère
Paralysant toute activité, vol et voyage sur terre.
Un nuage de cendres, de souffres, de dangereuses particules
Envahit le nord se moquant des techniques fragiles et ridicules
Poussières meurtrières à perte de vue, envahissantes
Pluies acides, boues sulfureuses, destructrices, agaçantes
Cauchemar… remontant à Jules Vernes, ce visionnaire
Qui pour le voyage au centre de la terre emprunta à l’Islande un cratère
Cauchemar en ce new-age comme on n’a jamais vu
L’on parle du Yellow Stone et de sa furieuse colère prévue
Ramenant la planète à d’autres ères glacières
Semant la panique, une vraie légende policière
Et le macabre nuage s’étend, ouvre ses vastes tentacules
S’élevant, s’étendant, s’avançant sans recul
L’immensité de l’espace, n’arrive pas à le contenir
Il est là affrontant les humains en leur avenir
Que peut-on devant une nature déchainé chaotique
Le spectacle est grandiose sublime, apocalyptique
On nous informe pourtant que cette éruption est peu nuisible
Elle en annonce d’autres dix fois plus terribles
Le crache de cendres à haute température
Transformant les jours en des nuits toutes obscures
Le volcan d’Islande poursuit ses agitations
Semant la peur, l’inquiétude… la perturbation
La nature est là, elle te dévore, t’écrase ou t’aime
Croyant résoudre une chose il en reste des milliers de problèmes
Prétentieux qui se croit maître de la connaissance
Le peu que tu as n’est ni héroïsme ni puissance
Peut-on penser à l’horloger qui décide et raisonne
Qui a fait l’horloge qui avant les temps fonctionne
Les gens paniqués, dans les aéroports se sont emprisonnés
Attendant le retour au calme du volcan déchainé.
Avec courage, il faut reprendre vie et foncer au contraire.
Joseph Matar
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